Ses baskets tachées de peinture sont la hype du moment. Et pourtant, il n’y a rien de calculé. Chez Lilian Daddi, le créateur-concepteur de Daddi Paris et artiste-peintre d’origine italienne, tout est une affaire de rencontres.
Sa peinture ? Son premier cours, il le prend à âge de 16 ans, et c’est suite à sa rencontre avec son prof d’arts plastiques qu’il prend confiance en lui et affirme son style. Suivront des études aux Beaux-Arts, en école d’archi et école de design. Et des postes en agence de pub et agence d’archi, qu’il lâchera par la suite pour se consacrer à son art. Influencé par Pollock bien sûr, De Kooning, Sam Francis, Cy Twombly aussi…
Les baskets ? Le résultat de ses peintures à son atelier. Lorsque sa fille de 10 ans, Zoé (d’où le nom du premier modèle) lui demande des chaussures avec les mêmes motifs que les éclaboussures de peinture qui tombent sur les siennes. Il lui en fait une paire : succès dans la cour de récré auprès des copines et à la sortie de l’école auprès des mères. Par la suite, il élaborera la série de baskets en question avec un modèle dessiné avec l’aide du créateur de mode Florian Denicourt que l’on connaît surtout pour ses sacs. De là naîtra une édition limitée de 900 exemplaires — tous les modèles sont uniques — qu’il fait fabriquer au Portugal.
Bientôt un modèle en python sera disponible, un autre en croco à venir… et du sur mesure.
Le process ? Des éclats de peinture acrylique (la même que Lilian Daddi utilise sur ses toiles) — du dripping dans l’art — puis, à l’aide d’un compresseur (si comme moi vous ne savez pas trop à quoi ça ressemble, c’est entre un extincteur et un karcher), il diffuse et fixe les couleurs — par ailleurs exclusivement celles avec lesquelles il conçoit ses toiles.
La suite ? Un travail sur la résine et la réaction de la matière, en corrélation avec ses toiles bien entendu…
Baskets Zoé, Daddi Paris, 260 €. Edition limitée : 900 exemplaires numérotés.
